L’occulte chez les Gaulois.

Les Druides furent les véritables maîtres de la Gaule jusqu’à l’époque de l’invasion romaine et l’Occulte entrait, pour la plus grande part, dans leurs moyens de domination.

Deux druides sur le bas-relief d’Autun. (Source Wikipedia)

Ils procédaient directement des Mages de l’antique Chaldée; comme eux, ils formaient une société à part dans la société et jouissaient d’une autorité incontestée, tant à cause des sciences dont ils avaient conservé la tradition et le monopole, au milieu de l’ignorance générale; que par le caractère mystérieux et majestueux qu’ils avaient su donner à leur fédération sacrée.

Même on peut affirmer que les Druides eurent, en Gaule, un pouvoir plus étendu que les Mages, en Asie : ceux-ci, à part de rares exceptions, comme Sopâtre qui s’empara du sceptre en Egypte, ne disposèrent que d’Une influence morale très grande, tandis que les Druides furent à la fois législateurs et justiciers. Continuer la lecture

Décrét de la Convention nationale 18 floréal an II

Le 18 floréal an II, la Convention nationale, sur la proposition de Robespierre, rendit ce décret :

« Le peuple français reconnaît l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme. — Il reconnaît que le culte de l’Être suprême est la pratique des devoirs de l’homme. Il sera institué des fêtes pour rappeler l’homme à la pensée de la divinité et à la dignité de son être. »

La salle du Manège des Tuileries où se réunit la Convention Nationale

La salle du Manège des Tuileries où se réunit la Convention Nationale

Comment accueillerait-on de nos jours une semblable atteinte à la liberté de conscience? On crierait à l’arbitraire, on s’insurgerait contre l’obligation, en prétendant ne croire qu’à ce que l’on déduit soi-même, et l’on aurait cent fois raison d’en agir ainsi !…

Toutes les religions ont commencé par le Credo ; le Matérialisme et l’Athéisme «religions à rebours » (on n’a qu’à discuter cinq minutes avec leurs zélateurs pour s’en apercevoir!) ne procèdent pas différemment : Croyons, commandent-ils,, que ni l’âme ni Dieu n’existent. »

Et tous les hiérophantes de la foi révélée ou de la négation sans preuves se drapent majestueusement dans l’infaillibilité doctrinale. Continuer la lecture